Des fleurs de mots!


Ce petit bouquet de mots
N’est pas du genre Chrysanthèmes.
Je le dépose en cadeau,
Là, sur ton petit cœur blême!

Quelques larmes d’artichaut,
Une poignée de Je t’aime,
Une goutte de vin-nouveau,
Ce qu’il faut pour un poème!

J’y ai mis ta voix, tes mots.
J’ajoute ton regard amène.
Pour compléter le tableau,
Des myosotis s’y enchaînent.

Tu viendras à l’apéro,
C’est ce que disent les sirènes.
Je lève mon verre bien haut,
Dans ma petite mise en scène!

Tiens, Pierre, un petit cadeau.
Il est pour toi, toi que j’aime.
Je le pose, sans un mot,
Ma voix a comme un problème!


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Chanson pour un p’tit loup!



Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!

Un petit loup gris,
Pas bien dans sa vie,
Écoute la pluie,
Sous un ciel tout gris.

Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!

Assis près de lui,
Y’a un grand loup gris
Qui hurle à la nuit
Et qui veille sur lui.

Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup joli.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup gentil!

Et le grand loup gris
Lui parle de la nuit,
Lui parle des amis
Et de la lune aussi.

Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!

Le petit loup gris
Préfère l’oubli.
Le petit loup gris
N’a plus d’appétit.

Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!

Pourquoi je mordrais
Qui ne m’a rien fait?
Pourquoi je tuerais?
C’est un peu con, tu sais!

Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!

Le petit loup gris
S’en va, sous la pluie.
Pour lui, c’est fini,
Il quitte la vie!

Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup joli.
Mon p’tit loup, ouh, ouh,
Mon p’tit loup gentil!

Et le grand loup gris
N’aime plus la nuit.
Sa vie est moisie,
Il pense au petit!

Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son enfant meurtri.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son enfant parti!

Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup joli.
Son p’tit loup, ouh, ouh
,
Son p’tit loup gentil!

Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup joli.
Son p’tit loup, ouh, ouh,
Son p’tit loup gentil!

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Le Mal dans ta tête!


Tous les deux, sur le ring, dos à dos.
A don-quichotter les narines
De cette bête qui veut ta peau!

On s’esquivait avant les bravos,
Pour te chercher de l’aspirine
Et se boire un apéro!

Je t’ai trouvé quand ça allait mal.
On s’est soudé, dos contre dos.
Ton Mal t’a mis dans sa malle.

Pierre, je ne peux te dire Adieu!

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Comment faire?


Comment faire une chanson,
Pour mon petit garçon?
Comment faire un cadeau,
Quand je n’ai pas les mots?

Comment trouver un Ut,
Quand on est en rechute?
Que faire avec cette voix
Qui est toute de guingois?

Vouloir un truc beau
Qui rime avec Pierro,
C’est chercher du vivant,
Là où il est absent!

Mais, dans mes souvenirs,
Il y a encore ta voix.
Oui, dans mes souvenirs,
J’entends encore ta joie!

Alors, je m’en inspire,
Pour écrire quelques mots.
Des mots que je délire,
Dans mon être nouveau!

Mon petit est parti.
Il est resté aussi!
Je le garde avec moi,
Nous accordons nos voix!

Voyez, dans ma douleur,
Je ne pense pas qu’à moi.
Moi, j’arrose ces fleurs
Qui nous parlent de toi!

Je n’ai pas trois enfants,
Un souvenir d’antan.
J’en ai quatre, d’enfants,
Un mort, trois vivants!

Je chante une chanson,
Pour mon petit larron.
Une chanson pour Pierro,
Qui m’écoute, de là-haut.

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Plus on se rapproche!






Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

Plus on se rapproche
De cette journée moche,
Plus mon cœur décroche
Et se cache dans ma poche!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

Là, ma voix s’étire,
En de profonds soupirs.
Il faudra que j’expire,
Pour trouver le sourire!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
Mon cœur se démonte.
Je reste, le cul par terre!

Et la vague monte,
Je ne peux rien y faire.
La vague me démonte,
J’ai le cœur à l’envers!

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L’arroser de tendresse!



On arrose un enfant,
De son seul arrosoir,
L’arrosoir pour enfants,
La tendresse du soir!

Dans ses yeux, la détresse
Commence à s’effacer.
Nos gouttes de tendresse
L’ont enfin réchauffé.

On a séché ses pleurs.
On voit ses yeux briller.
Dans ses yeux, la douceur
Nous fait nous engager!

Et, sans rien y comprendre,
On se retrouve sur l’heure,
Au fond de ses yeux tendres,
Sous une douche de bonheur!

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Vestiges!


La sonnette, au portail, fait un bruit de grelot fatigué.
On traverse d’abord un jardin en friche, des chaises tombées.
Couché sur le ventre, dans l’herbe riche, un vieux râteau.
Un vieux chien monte une veille d’apparence puis s’endort.
Un mot me vient à la bouche, devant le tableau, Vestiges!

Je suis venu voir l’ancien. Je viens pour rencontrer notre aîné.
Il était bon samaritain, avant que le mal ne le fige, en entier.
J’ai des nouvelles neuves pour lui, des nouvelles de la vie.
Je porte, dans mes bras, mon petit. Je viens le lui présenter.
J’espère qu’il viendra nous ouvrir l’entrée, comme autrefois!

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Tirer le diable par la queue!



C’est vraiment un miracle,
Ce que tu peux créer!
Merci pour le spectacle,
J’ai vraiment adoré.

Les funambules en bulle,
C’était d’une grande beauté.
Et le clown-ectoplasme
Contre les endiablés!

Ton numéro à toi,
Lui, m’a laissé sans voix!
Tu sors un diablotin,
De sa cage à lapins.

Il s’accroche aux barreaux,
Pour entrer de nouveau.
Tu lui tires sur la queue,
Pour qu’il ouvre les yeux!

Ton nouveau numéro
Te donne du boulot.
Il est encore trop tôt,
Pour le mettre au tableau!

On se fait un selfie,
Personne ne te verra.
Quand tous sont endormis,
Nous, souvent, on se voit!

C’est l’heure de me lever,
Je dois aller bosser.
Je te dis: « A bientôt!
A très bientôt, Pierro! »



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