Pas sans toi!

 

                                   Des moments me reviennent par flash. Des diapos de toi se superposent, ça défile!

Je te vois quand tu bouges, quand t’es fatigué, quand tu souris et quand t’es pensif. Je te vois quand tu parles, quand tu n’es pas bien, quand tu ris! Je revois tellement de moments. Même dans les plus durs, il y a quelque chose de doux!

Des albums photos complets!

C’est fou que, pour un petit bonhomme, tu ais pris tant de place!

Non, de toute façon, ce ne sera pas sans toi!

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Lettre à Pierre n°4 !

On me dit que, là où tu es, tu ne souffres plus. Cela ne prend pas! Je sais bien que c’est foutu. Moi, je dirais tout bonnement que tu n’es plus.

Pourtant!

Certains soirs, j’ai l’impression que t’es là, avec moi.

J’aime à te parler. Et, c’est cool, j’ai toujours l’impression qu’on discute, que tu m’entends.  On continue, on suit le vent! T’en dis quoi, Pierre? T’en dis quoi, mon grand?

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Bonjour Pierre,

Bonjour Pierre,

Pauvre de moi…
C’est avec le coeur lourd que je m’abandonne en ce lieu.
Pauvre de moi…
C’est avec le coeur lourd que je t’envoie quelques mots dans les cieux.
Pauvre de moi…
C’est avec le coeur lourd que je t’écris des larmes pleins mes yeux.

Comme toi…
Mon coeur aussi était lourd comme une pierre.
Comme toi…
Mon coeur aussi était plus bas que terre.
Comme toi…
Mon coeur aussi était perdu dans les enfers.

J’étais bien loin…
Perdu quelque part entre ciel et terre.
J’étais bien loin…
Plongé dans un coma loin de ton père.
J’étais bien loin…
De mon ami de mon frère.

Repose en paix petit Pierre.

Geoffroy

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Tenderness and Respect!

Des fois, je repense à l’enfant que tu as été. Confiant et agréable aux adultes! Après, tu t’es démerdé tout seul, comme un grand, jusqu’à ce que l’angoisse ne t’en empêche vraiment.

Et moi, je protégeais le doux jeune homme triste que tu étais.

L’angoisse s’est acharnée à te démunir, à te garder enfant. C’est impardonnable! Toi, tu te comportais en homme. J’en témoigne!

De tous les PIERRE que je connais, c’est le plus récent que je préfère. Vous êtes tous là!

Vivre avec toi, ça a été énorme! C’était fort.

Repose en paix, Petit Être!

Repose en paix, Petit Frère!

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Lettre à Pierre n°3 !

Ce samedi matin, je me suis levé tôt. Il faisait beau. Je voulais tailler le tilleul, m’occuper du jardin, profiter du soleil. J’étais content.

J’ai pensé juste un instant à toi, et crac, un rideau de pluie est venu effacer tout ça. C’est le troisième printemps depuis ton suicide. Va t’il m’échapper celui-là aussi?

On était intimement liés, toi et moi, luttant ensemble pour t’apporter un peu de mieux-être.

Ta mort, je l’accepte comme celles des autres. Les circonstances, même, ont peu d’impact. En finir n’est qu’en finir. Pas de blâme!

Mais, ta vie, ta souffrance m’affectent au plus profond de moi, tout autant que quand tu étais là. Elles me faisaient mal et me font mal!

C’était un combat sans espoir, on le savait tous les deux. Je te portais quand même. J’étais là. Je faisais tout ce que je pouvais.

Ce que tu vivais me torturait. La confiance que tu avais en moi était mon moteur. Le réconfort que je t’apportais, un cadeau des dieux, là, dans tes yeux! Le lien que ça crée est énorme. Je ne t’aurais jamais lâché. Jamais!

Je ne m’en sortirai pas vraiment cette fois, je crois. J’étais flingué bien avant ton suicide, de toute façon. On verra bien!

Un jour, je me suis entendu dire: « Quand on se bat pour un proche, on met tout, tout de suite, et on s’accroche. » Je sais que ça venait de ma vie avec toi. Beaucoup de choses que je pense, que je ressens viennent de là!

Je ne regrette rien, c’est le jeu. Mais je voudrais que, toi, tu ais une deuxième chance.

Je suis très fier de toi, de moi, de nous! Je ne peux te dire ni au revoir, ni à bientôt. Je te dis que je t’aime, Pierre, car je t’aime pareil.

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Lettre à Pierre n°2 !

Là, j’ai envie de t’écrire, Pierro. J’ai envie de te parler, mon p’tit coeur. J’ai le goût de te dire des trucs doux.

Qu’importe si tu ne réponds pas! Ca me fait chaud de penser à des trucs comme ça.

Mais, vu les circonstances…  J’sais bien, mais je m’en fous. Tu existes encore  pour moi!

Tèm, Pierre!

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In hell, i’ll be in good company.

T’es peut-être parti à temps, Pierro.

Ici, à force  de s’acharner à construire un enfer, on y est arrivé. Il se concrétise!

Quel monde va t’on laisser à nos enfants? Quel monde va t’on laisser?

Qu’importe où se situe l’enfer, j’y ai ma place. J’y serai en bonne compagnie.

Je te laisse, je retourne à la fête. Ici, c’est chez moi!

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Aux vilains petits canards!

Tu permets, Pierro? Je voudrais parler aux vilains petits canards.

Tu sais, j’vois la vie un peu comme un escalier. Sur ses marches, si on est quelque chose, on s’évertue à grimper. On grimpe aussi haut qu’on peut.

Parfois, la vue est vraiment belle. Des fois, on est vraiment bien.

Le problème? Le sac que l’on porte sur le dos. Il  peut être lourd, très lourd.

Vous, votre sac l’est beaucoup trop. De plus en plus, tout le temps. Toute vie normale vous est interdite. L’espoir meurt à petit feu!

Alors, vous vous arrêtez. Il n’y a plus rien d’autre à faire. On vous range dans  votre sac. Vous errez un temps dans nos têtes, puis tout est dit.

Vous ne grimperez plus graver votre histoire. Quelle perte, quel gâchis!

C’est à vous que je veux adresser mes voeux!

 

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