Three Wishes!

Je caresserais gentiment la casserole ou la soupière qui voudrait bien me donner trois souhaits. Je ne lui coûterais pas cher. Un seul souhait me suffirait. Je veux Pierre!
Si  je l’avais, j’aurais moins froid, en un éclair.

Je cherche La Façon de te dire : Je t’aime, celle qui dit tout.
Si je passe pour un con, je m’en fous.

Si ce voeu se réalisait, je te donnerais les deux voeux qui restent pour que tu en fasses ce qu’il te plaît. Ce ne serait que justice, justice pour Pierre qui n’avait rien fait!

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C’était par les yeux!

Revoir cet iris aux rayons de miel.
Ton iris, aux rayures de toile d’araignée!
Voir renaître la différence de couleurs,
Entre tes yeux blond-foncés!

Je ne veux pas rester sur ces regards
De poisson-froid, des dernières années.

Tu avais des yeux-radiateurs, des yeux aimants.
Est-ce qu’il n’y avait que moi qui te disait ça?

Même en version plate sur le mur,
Ton regard me réchauffe, à chaque fois.
Tu as laissé de toi, en bas.
Tu as laissé quelque chose pour moi!

Mon doux Pierre, mon tout petit à moi!
Ces tout-petits mots ne sont pas creux.
Ils parlent de la façon dont je t’aime.
Je ne peux pas dire plus vrai!

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Le soir de Noël, ensemble!

Ce soir, c’est pause dans le morose. Plus de tristesse!

Ce soir, j’allume le feu dans l’âtre et lance la cuisson dans le four.
Le petit sapin, entouré de paquets rouges, scintille dans un coin.

Ce soir, je sais que j’aurai plaisir à t’avoir avec moi.
Je sais que tu seras content d’être là!
Si tu es en forme, ce sera la fête.
Si tu ne l’es pas, je m’occuperai de toi.

Le paquet oblong, sur le côté! Celui-là, il est pour moi.
Je sais ce que c’est. Je sais qui l’a mis là. Je sais que je vais aimer.
Si j’y touche un peu trop, ce soir, je vais beaucoup parler !

Bon Noël, mon grand! A la nôtre! Je t’aime, Pierre!

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Père Boniface !

(Pour ton Neveu!)

C’est trop injuste!

Père Boniface a trois moineaux.
le Gros-Léo, le Grand-Jacasse
Et le petit Caliméro!

Père Boniface et ses marmots
Existent bien, vivent et se cachent
Dans une maison pleine de cageots.

Quand Boniface se gratte le dos,
Le Gros-Léo lui tient la glace.
Mais, où est donc Caliméro?

Quand Boniface regratte son dos,
Aussitôt l’aide, le Grand-Jacasse.
Mais, où est donc Caliméro?

Caliméro est un Couinou,
Cache ses yeux derrière ses genoux.
Sous sa coquille, il vitupère.
Et c’est bien tout ce qu’il sait faire.

Ses frères l’appellent Calicouinou!
Mais où vas-tu, Calicouinou?
Alors, il se met en colère.
Et c’est ça qui fait rire ses frères.

Père Boniface aime ses p’tits loups.
Et, il adore Calicouinou!

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Un souvenir donné au vent!



Je me souviens qu’à la mort de ma mère, pour déménager son appartement, Mathieu est venu m’aider, un mercredi.
Il est venu, c’était pas prévu, avec ses petits frères.

Dans ses petits frères, il y avait Pierre. Bon dieu, comme il a bossé!
Il était tout petit, mon bonhomme. Mais là, il a donné!

En vrai petit homme qu’il était, il s’attaquait aux armoires, à la machine à laver. Pour les combats, il était là, Pierre!
Il s’est vite retrouvé chef de chantier. Il était tellement dans nos pattes,
qu’on avait peur de l’abîmer.

Il n’y a que quand on a terminé le chantier et que ça a été dit,
qu’il a recommencé à respirer. A respirer et à déconner!

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