Je voudrais te peindre en bleu!


Je voudrais te peindre en bleu
En or et en blond précieux
Mettre un soleil dans tes yeux
Et la mer sous tes bretelles

Je voudrais te peindre en blond
En or et en bleu second
Un blond de petit garçon
En ses vertes décibels

Je voudrais te peindre en bleu
Dessiner avec tes yeux
Un papillon ventureux
Tentant de vibrer ses ailes

Je voudrais te peindre en or
Comme ça tu serais plus fort
Et patiner les abords
De ton regard qui nous mêle

Je voudrais te peindre en bleu
En or et en blond précieux
Mettre un soleil dans tes yeux
Et la mer sous tes bretelles

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Il avait gentil sourire!



J’a écrit ce parlois; c’était pour mon enfant,
Si loin des bras de moi et pour déjà 7 ans.

Il avait beau sourire. Il avait les dents blanc,
Quand il cornait de rire son visage si confiant.
Il avait gentil rire; il n’était pas méchant.
Le cœur de son sourire, j’en ai fait tatoomant.

J’a écrit ce parlois; c’est pour Pierre, mon enfant.
Dans le dedans de moi, il revient, si souvent.

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Dedans les yeux de Pierre!

C’était mon cadeau pour Pierre; pour les mômes, ce sera:



Frites-oeufs ou jambon ou bâtonnets-ketchup, soda et liberté.
-Repas cuisine, Mettez la table, svp. Ta blague, pas de grossièreté.
-Début soirée, divan mais pas télé-A que quoi qu’on joue?
Le coca pour que t’es fatigué et l’histoire quand que tu veux!
-Un carré de chocolat ou bien un de ces bonbons qui pique?
– Ou l’histoire à la fin, coucher tard, à demain …

-!

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Les bois n’ont pas changé!


J’étais là, avec toi.
On était dans les bois,
Au printemps de l’été.

Tu marchais comme moi
Et on ne parlait pas;
J’entendais les souliers.

Il ne faisait pas froid;
On voyait, quelquefois,
Un brin d’oiseau pousser.

C’est pas la première fois
Qu’on allait dans les bois,
Pour aller s’aérer.

Tu marchais près de moi
Et le son de ta voix
S’est mis à vaciller.

T’as parlé de la joie
Qui gouvernait en toi
Et qui t’est retirée.

On était dans les bois
Et, dans un grand fracas,
Ma foi s’est écroulée.

Je savais pas dire quoi
Et la bête de moi,
Très fort, t’a enserré.

On était dans les bois;
Je me souviens de ça,
Le jour où j’ai mouré.

J’étais là, avec toi.
On était dans les bois,
Dans le printemps d’été.

Quand je vais dans les bois,
Je revois, quelquefois,
Un brin d’oiseau pousser.

Et toujours, je les vois
Et toujours, je les crois;
Les bois n’ont pas changé!

Bisoux, je pense à toi.
Je t’appelle autre fois;
Un oiseau va germer!

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Que ce soit vrai ou pas!



Des fois, c’est trop étrange,
Quand vous n’êtes pas là,
Le petit coeur d’un ange
Vient se poser chez moi.

Si, dans son cadre, l’ange
D’habitude est tout plat,
Là quelque chose change;
Ses yeux regardent en moi.

On se donne, en échange,
Tout l’amour de la joie.
La douleur qui démange,
Elle aussi, elle est là.

Parfois ça me dérange
Que tu ne sois pas là.
Alors, pour que ça change,
Je vais au cadre en bois.

Des fois, c’est trop étrange,
Quand vous n’êtes pas là,
On échange, on échange,
Que ce soit vrai ou pas.

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