
Je croyais savoir, je croyais avoir raison. Je t’ai fait une scène.
Toi, tu ne veux pas m’en vouloir, c’est ce que disent tes yeux.
J’ai honte et je grandis. L’oeil de l’enfant est un juste miroir!


EspRit Fêlés – Hommage à Pierre EPARVIER (1991 – 2016)
Site de commémoration de Pierre EPARVIER. Il est né le 11 Janvier 1991 et est décédé le 19 Octobre 2016 à l’âge de 25 ans. Pour honorer son âme, sa mémoire, son être, j’ai entrepris l’ouverture de ce blog où, toutes personne le souhaitant, peut publier un texte, un mémoire, une photo, un film, une musique, … ce que vous sentez être bon, pour lui, pour nous, ses proches, pour vous.
Il s’était lié à moi,
Doucement, sans rien dire.
J’étais encore un roi,
Dans ses vieux souvenirs.
C’était un bel enfant!
Il est venu à moi
Qui veux le secourir.
On se serre, entre soi,
On ne veut pas mourir.
Il était un enfant!
Il est perdu pour moi,
J’ai failli en périr.
Je le garde, sans joie,
Puisqu’il est souvenir.
Il était mon enfant!
Qui se soucie de ça?
Que raconte l’apôtre?
Qui survit à tout ça?
A qui donc est la faute?
C’est mon dernier combat,
Je dois faire un sans-faute.
Je me soucie de toi,
De toi avant tout autre.
Qui se soucie de ça?
A quoi pense l’apôtre?
Qui grandit, malgré ça?
Qui renaît de ses fautes?
J’ai mes grands désarrois,
Je vis en cosmonaute.
Je me languis de toi.
Deviendrai-je un bel autre?
Qui se soucie de ça?
Qui se soucie de l’autre?
Qui viendra après moi?
Qui peut laver les fautes?
Le soleil se mélange,
La fragance est au miel.
Sous une lueur orange,
L’oiseau remonte au ciel.
Les ombres sont hostiles
Et les moustiques acerbes.
La vie reste tranquille,
Le vent rafraîchit l’herbe.
Sur son nuage, un ange
Se gratte sous les aisselles.
C’est à peine s’il dérange,
Quand il vient aux nouvelles.
Je ne sais pas la ville,
Si j’en connais le verbe.
C’est le temps qui défile,
La vie qui monte en gerbes.
Cette vie qui te démange,
Tu l’offres aux sortilèges.
Et une musique étrange
T’emporte dans son manège.