Ces êtres doux et beaux,
Ces si gentils têtards,
On les balance trop tôt,
Dans ce monde de crevards.
Ils veulent ton attention
Et ils sont pleins d’espoir.
Tu les laisses, sans raison,
Et ils tombent dans le noir.
Ces êtres doux et beaux,
Ces si gentils têtards,
On n’écoute pas leurs mots,
On les laisse au placard.
Et quand ils sont ados,
Ce vilain désespoir,
Qui leur colle à la peau,
Atrophie leurs nageoires.
Ces êtres doux et beaux,
Ces si gentils têtards,
On les balance trop tôt,
Dans ce monde de crevards.