Si le soleil s’est brisé,
La mer à traverser
D’un long désert de sable.
Dans l’entre-temps oublié,
Le silence s’est glacé;
Les restes d’un cartable.
Devant l’horizon tremblé,
Longue nuit à chercher;
Le vent souffle le sable …
EspRit Fêlés – Hommage à Pierre EPARVIER (1991 – 2016)
Site de commémoration de Pierre EPARVIER. Il est né le 11 Janvier 1991 et est décédé le 19 Octobre 2016 à l’âge de 25 ans. Pour honorer son âme, sa mémoire, son être, j’ai entrepris l’ouverture de ce blog où, toutes personne le souhaitant, peut publier un texte, un mémoire, une photo, un film, une musique, … ce que vous sentez être bon, pour lui, pour nous, ses proches, pour vous.
Cette catégorie référence les photos et tout ce qui créations graphiques de manière plus générale.
Moi, j’étais en retard;
L’enfant qui m’attendait.
Il a peur du brouillard,
De ce qui le hantait.
Moi, j’étais en retard;
Mon enfant m’appelait.
J’étais dans le brouillard,
La nuit qui revenait.
Moi, j’étais en retard;
L’enfant qui se pleurait.
Je fonçais, au hasard;
Le brouillard me mentait.
Moi, j’étais en retard;
Mon enfant se taisait.
D’un revers de mémoire,
Le brouillard l’effaçait.
Je te conte une histoire,
Car le temps est mouillé
Et qu’il est un peu tard,
Pour s’aller promener.
C’est l’histoire du Renard,
Du fromage Pue-des-pieds
Et du vilain Corbard
Qui voulait le bouffer.
Je crois, il se fait tard
Et l’histoire s’est figée.
Voyons dans ma mémoire,
Si je peux la trouver.
Mais, le vilain Corbard
Ne veut rien écouter
Et il ferme ses mâchoires
Sur le blanc Pue-des pieds!
Je crois, c’est pas trop tard
Pour dire la vérité :
Pue-des-pieds, dans l’histoire,
Est toujours condamné.
De Renard à Corbard,
Commence l’échauffourée.
Pue-des-pieds, sans retard,
Fuit, en longues coulées.
Tant je dis cette histoire,
C’est fini de pleuver
Et il n’est pas trop tard,
Pour nous faire à goûter.
Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.
Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.
Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.
Sur les hauts de Crêpe-Lune,
Là où vit l’ami Pierro,
On s’allonge au creux des dunes
Et on repense à tantôt.
Il existe une coutume,
Dans la crêpe-lune d’en haut.
On fait des baisers posthumes,
On regarde dans le rétro.
Et du haut de Crêpe-Lune,
On se glisse dans les photos.
On vient leur chanter la lune,
Ils entendent comme un écho.
Sur les hauts de Crêpe-Lune,
Là où vit l’ami Pierro,
On se repose dans les dunes
Et le ciel est toujours beau!