Flappy Jones, face à la meute!



Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.

Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.

Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.




Pierre combattait, front contre front.
Léo attaquait par derrière et Quentin repérait le point faible.
« Faut pas chercher Flappy Jones. Les gars, vous m’entendez?
La prochaine fois, je vous noie! » « Même pas peur » et tous à rigoler.
Pierre revient me défier: « T’as vu comme j’ai pas eu peur.
Demain, c’est moi qui te lamine! »

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Il était mon enfant!



Il s’était lié à moi,
Doucement, sans rien dire.
J’étais encore un roi,
Dans ses vieux souvenirs.
C’était un bel enfant!

Il est venu à moi
Qui veux le secourir.
On se serre, entre soi,
On ne veut pas mourir.
Il était un enfant!

Il est perdu pour moi,
J’ai failli en périr.
Je le garde, sans joie,
Puisqu’il est souvenir.
Il était mon enfant!

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Qui se soucie de ça?



Qui se soucie de ça?
Que raconte l’apôtre
?
Qui survit à tout ça?
A qui donc est la faute?

C’est mon dernier combat,
Je dois faire un sans-faute.
Je me soucie de toi,
De toi avant tout autre.

Qui se soucie de ça?
A quoi pense l’apôtre?
Qui grandit, malgré ça?
Qui renaît de ses fautes?

J’ai mes grands désarrois,
Je vis en cosmonaute.
Je me languis de toi.
Deviendrai-je un bel autre?

Qui se soucie de ça?
Qui se soucie de l’autre?
Qui viendra après moi?
Qui peut laver les fautes?


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Le soleil se mélange!



Le soleil se mélange,
La fragance est au miel.
Sous une lueur orange,
L’oiseau remonte au ciel.

Les ombres sont hostiles
Et les moustiques acerbes.
La vie reste tranquille,
Le vent rafraîchit l’herbe.

Sur son nuage, un ange
Se gratte sous les aisselles.
C’est à peine s’il dérange,
Quand il vient aux nouvelles.

Je ne sais pas la ville,
Si j’en connais le verbe.
C’est le temps qui défile,
La vie qui monte en gerbes.

Cette vie qui te démange,
Tu l’offres aux sortilèges.
Et une musique étrange
T’emporte dans son manège.

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