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Je le sais bien, désormais,
Mes yeux ne sont pas étanches.
Ce sont les yeux d’un effraie
Qu’on a cloué sur sa planche.
Et si mon enfer est vrai,
Il est là, sur cette planche.
L’eau qui découle, à grands jets,
File vers la mer qui se penche.
Je suis comme cet effraie
Qu’on a fixé sur sa branche
Et qui pleure, à tout jamais,
Son oisillon, son dimanche!
Oh, si mon enfer est vrai,
Il est là, sur cette branche,
Face à ces champs de regrets,
Devant cette mer de navrance.
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