Auteur/autrice : Marc PETITEVILLE

Je te donnerai un oeil de moi,
Pour que tu le gardes avec toi
Et que, toujours, je veille.

Je te donnerai un bras de moi,
Pour enserrer le corps de toi
Et que, toujours, je veille.

Je te donnerai le coeur de moi,
Pour consoler ton coeur à toi
Et que, toujours, je veille.

Je te donnerai un oeil de moi,
Pour que tu le gardes avec toi
Et que, toujours, je veille.

Quand on se bat pour un proche, on met tout, tout de suite, et on s’accroche.

C’était mon seigneur, ma gloire, mon honneur.
Je n’ai pas trouvé le Graal, il m’a été donné.

C’est la vie de mon enfant qui me manque, c’est pas lui.
Quoique je donnerais beaucoup pour un de ses sourires.

T’es toujours sur l’image et, tourner la page, ça ne t’efface pas.

J’étais là, le jour où il a sauté.
Pierre a couru vers toi, il t’a dit:
« Ca claque! Je peux le refaire? »
Tu souriais comme à un soleil.

Je te donne ma tendresse,
Sous forme de poésie.
Je ressens ma promesse,
Ta voix qui me sourit!

J’ai un accès de Nolgique,
Quand je pense à tantôt.

J’ai un accès de Nolgique,
Le coeur qui crie des mots
Et une absence dramatique
Du remède qu’il lui faut.

J’ai un accès de Nolgique.
En soi, c’est pas nouveau.

Dehors, des vents froidis,
Négatifs de la nuit.

Dedans, un cristal rouge,
Né d’une perle de boue.
Un petit coeur qui bouge,
Tout prêt à rire de tout.

Plus loin et c’est ainsi,
Tu as gagné l’oubli.

Je pense à toi, mon môme,
Aucun jour n’est absent.
Je pleure parfois, mon môme,
Bien que ça fait six ans.

J’ai mal à toi, mon môme,
Si c’est plus comme avant.
La joie de toi, mon môme,
C’est mon plus grand tourment.

Fidèle à toi, mon môme,
Je sais pas faire semblant.
Tu manques à moi, mon môme.
Je te voudrais vivant!