Le calme est étend!

Le calme est étend; le soleil tarde à venir. J’entends le cri étroit d’un canard. Je suis venu là, pour pleurer. Quand il viendra, le mur, je serai droit, un peu penché. J’entends le son de ma respiration qui se calme. Une libellule se pose sur un brin d’herbe; elle peigne ses ailes bleues; elle est de toute beauté. C’est un petit carnivore, avec de gros yeux; pour l’instant, elle me regarde. Un soleil vient de s’allumer, sur fond de brume; je reste un peu. J’ai encore réussi; j’ai pas parlé de lui.

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Dans une ombre-fraîcheur!



Dans une ombre-fraîcheur
Je dors à poings fermés
Une éternelle douceur
Vient pour me convoyer

Je voyais un indien
Quand tu m’as contacté
Et là, il est plus là

L’indien était serein
Et ses deux bras croisés
Il regardait tout droit

Dans une traîne en longueur
Passe un nuage bas
Et le vent de chaleur
Ne vient pas jusqu’à moi

Je poursuivais l’indien
Quand tu m’as appelé
Et là, je le vois pas

L’indien était lointain
Et comme évaporé
Il regardait vers moi


Je sors de ma lenteur
Et me fais un café
J’écrirai, tout à l’heure
Cette histoire à conter

Je rattrapais l’indien
Quand tu m’as rappelé
Et là, il reste là

L’indien est médecin
Et il sait shamaner
Ce qui n’existe pas


Dans une ombre-fraîcheur
Tous les deux, on s’assoie
La douceur éternelle
Ne se dévapore pas

Je revoyais l’indien
Quand tu m’as relancé
Et là, je ne sais pas
Il m’a donné, l’indien
De ses herbes concoctées
Il m’a montré le pas

J’ai écrit, tout à l’heure
Une histoire à conter
C’est pour toi, petit cœur
Que j’ai voulu rêver

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