Une histoire pour tes yeux!


Je te conte une histoire,
Car le temps est mouillé
Et qu’il est un peu tard,
Pour s’aller promener.

C’est l’histoire du Renard,
Du fromage Pue-des-pieds
Et du vilain Corbard
Qui voulait le bouffer.

Je crois, il se fait tard
Et l’histoire s’est figée.
Voyons dans ma mémoire,
Si je peux la trouver.

Mais, le vilain Corbard
Ne veut rien écouter
Et il ferme ses mâchoires
Sur le blanc Pue-des pieds!

Je crois, c’est pas trop tard
Pour dire la vérité :
Pue-des-pieds, dans l’histoire,
Est toujours condamné.

De Renard à Corbard,
Commence l’échauffourée.
Pue-des-pieds, sans retard,
Fuit, en longues coulées.

Tant je dis cette histoire,
C’est fini de pleuver
Et il n’est pas trop tard,
Pour nous faire à goûter.

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Flappy Jones, face à la meute!



Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.

Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.

Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.




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Sur les hauts de Crêpe-Lune!



Sur les hauts de Crêpe-Lune,
Là où vit l’ami Pierro,
On s’allonge au creux des dunes
Et on repense à tantôt.

Il existe une coutume,
Dans la crêpe-lune d’en haut.
On fait des baisers posthumes,
On regarde dans le rétro.

Et du haut de Crêpe-Lune,
On se glisse dans les photos.
On vient leur chanter la lune,
Ils entendent comme un écho.

Sur les hauts de Crêpe-Lune,
Là où vit l’ami Pierro,
On se repose dans les dunes
Et le ciel est toujours beau!

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Il n’ a jamais disparu!




Ce petit cœur en souffrance,
Au fond d’un gamin perdu,
A peine sorti de l’enfance
Et qui dit: Je n’en peux plus!

Ce petit homme qui s’épanche,
J’en suis addict convaincu.
C’est au soleil du dimanche,
Qu’ensemble, nous avons vécu.

Cet oisillon qui calanche,
Sans jamais avoir déçu,
Je le rejoins, en nuit-blanche.
Il n’a jamais disparu!

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Quand ils nous vivent!


T’es trop fort aux échecs,
C’est pas intéressant.
Tes histoires puent du bec,
Je m’endors tout le temps.

On échange notre fric.
Tiens. Moi, j’ai zéro franc.
Je sais, tu dis Bernique.
Je l’entends à tes dents.

Mais, le trésor public,
Tu sais que c’est maman.
Peaufine bien ta réplique,
Joue pas les indigents.

Merci pour le conseil
Et pour garder tes gants!
Les échecs, c’est pareil,
Je nous sers du brûlant.

Les échecs nous isolent,
Je te parle d’un truc.
Tu mets mon roi au sol
Et me caresses la nuque!

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