Je suis retourné, cet été, à l’étang où j’allais quand j’étais gosse, le coeur de mon domaine d’enfant.
Pas de bruits d’humains, pas d’humains, que des bestioles et l’étang. Un moment de paix terrible!
J’aurais aimé te dire: « Tiens. Je te donne tout ça, c’est à toi. »
Je t’ai vu, pendant un moment, allongé de l’autre côté de l’arbre, machonnant un brin d’herbe. On serait restés là jusqu’à la tombée de la nuit, c’est probable.

