J’te raconte?

C’est difficile d’écrire, déjà, quelque chose de bien, quelque chose de vrai. Alors, raconter quelque chose de gai, ça devient super-compliqué.

Il n’y a rien dans le présent. C’est normal, tu es absent.
Le temps a déjà passé et ta présence s’est effacée.

Comme il n’y a rien à creuser, là, il me faut retourner dans le passé.
Le passé, en ce qui te concerne, c’est évidemment le passé récent.
Pas ces amusettes sur toi, enfant!

Mais là, les souvenirs heureux ou tendres, qui ne soient pas estampillés Privé, se font rares. Ils sont noyés dans un océan d’autres moments.
Un océan de souffrance et de néant, qui les isole et les restreint.
Cet océan navrant est, quand même, d’une rare immensité!

Je crois que je vais essayer d’en fabriquer, de ces moments géants.
Avec ce que je connais de toi, je suis curieux de voir ce que je vais bien pouvoir inventer. Je t’en parlerai en premier, je te le promets!

Si je te dis ça, ce n’est pas que pour parler.
C’est aussi pour te donner de mes nouvelles.
Et, pourquoi pas, t’en demander!
Je vais modifier le scénario. A bientôt, Pierro!

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