Je regarde cette branche,
Là, tout en haut du tilleul.
Elle a les veines qui flanchent;
Le vent a usé ses feuilles.
C’est sur cette vieille branche
Que se pose l’oiseau de deuil.
Et si la corneille est blanche,
C’est qu’elle se vêt de linceul.
Je regarde cette branche;
J’y vois monter l’écureul.
Depuis son mât de plaisance,
Il me surveille de son oeil.