Le petit fantôme!

J’ai compris, cette fois,
Mes tifs dressés, tout droits.
Puis, j’ai couru vers toi
Et je t’ai pris chez moi.

Un aîné veille sur toi,
Tu as un peu moins froid.
Puis, tu restes avec moi,
Bien au chaud, sous mon toit.

Et dans la rue, parfois,
Je me méfiais de moi,
De cette haine en moi,
Pour qui s’en prend à toi!

On s’est battu en rois,
Magnifiques, toi et moi.
Père, fils, frères à la fois,
Bien, ensemble, de surcroît!

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Au fil des saisons, 2!

Les cèpes, toi, c’est non!

L’automne est arrivé,
Je te traîne aux champignons.
Tu t’embarques, à côté.
Mais là, vraiment sans passion!

Même si le soleil est droit,
Tu sembles te les geler.
Tu marches, derrière moi.
Tu ne vas rien regarder!

Si c’est tout l’effet
Que te font mes bois,
J’arrête, désolé.
On marchera en bas!

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