Un soir d’été!



Je t’avais sorti du brouillard
Et je voyais briller tes yeux.
On a fait un tour, sur le tard.
Toi heureux, c’était merveilleux!

Avec moi, en sécurité,
Tu avançais à pas-chassés.
D’une herbe, tu suçais le sucré.
De l’enfance, la joie spontanée!

A te voir ainsi sautiller,
Comme un oisillon nouveau-né,
Mon vieux coeur s’est mis à taper
Et je me suis pris à chanter!

Devant tout ce qui nous désarme
Et dans les bonheurs partagés,
Je sais, maintenant, que les larmes
Ont le goût du sucré-salé!

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Sad and alone!

J’allais te voir, à l’hôpital, en bus.
Tu étais encore plus seul, là-bas.
Je savais que tu m’attendais.
Je venais te voir, tous les jours.
Je restais longtemps, je te soutenais.


Toi, tu espérais pouvoir sortir Jeudi.

J’ai bricolé des bouts de cette chanson.
J’ai tenté le coup, j’ai chanté vers toi.
Je ne chante pas terrible, tu le sais.

C’est un enfant, pas bien dans sa vie,
Qui tourne la tête, quand on lui sourit.
C’est un enfant qui ne dit jamais rien,
Qui cherche quelque chose ou quelqu’un.
C’est un enfant perdu dans la vie
Qui aurait bien besoin d’un ami.
Un petit Pierre, assis sur son lit
Qui se demande s’il va sortir jeudi!

On est restés un long moment, silencieux, assis côte à côte. Tu étais bien, alors j’étais bien.

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Dur Réveil!



Réveil 7h00. Fenêtre ouverte, lumière.
Cris des hirondelles revenues, soleil.
Grande journée rien que pour moi!

« Elle disait que vivre était cruel…
…………………Dans un éclair blanc! »

Sans avertissement, sans alerte,
La chanson de Cabrel s’empare de moi.
Elle me remémore la mort de l’enfant.
Elle me dérobe le présent.
Rideau de pluie, souffrance!
J’éclate en sanglots, sous la douche.

Je bois un café sur le balcon. Il fait bon.
J’ai deux longs filets de larmes séchées sur les joues.

Moi.

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